Elsa et Louis, en voilà une grande histoire d’amour ! Beaucoup plus longue que Roméo et Juliette,
Bien moins sanglante que Bonnie & Clyde et au moins aussi intense que Jeanne et Serge.
Or, c’est bien connu pour qu’il y ait histoire, il faut qu’il y ait rencontre. Plongez dans le Paris des
Années folles et suivez-les jusqu’au bout de cette nuit surréaliste où leurs deux cœurs s’embrasèrent pour l’éternité. Ils croiseront en une nuit les artistes qui ont donné à Paris sa renommée mondiale : Dali, Hemingway, Cocteau…et tant d’autres.
Quoi de mieux pour illustrer cette incroyable envie d’ouverture qu’une rencontre entre une femme et un homme, tellement français qu’on en a oublié qu’elle était russe et lui espagnol. Tout les oppose ou presque et, pourtant les voilà emportés dans une aventure qui nouera leur destin.
À ce moment-là, ils ignorent que la guerre va revenir, qu’ils seront résistants, qu’elle sera la première femme à obtenir le prix Goncourt, qu’il sera un grand poète, inspiré à jamais par les yeux d’Elsa.
À ce moment-là, ils n’ont qu’un objectif : sauver leur peau.
Loin d’un biopic, c’est plutôt une romance réaliste, mais est-il vraiment si important de savoir si tout s’est exactement passé comme ça ?
Sur scène, 3 comédiens-chanteurs danseurs et 1 pianiste vont pendant une heure et quart incarner tour à tour la quinzaine de personnages d’une histoire rocambolesque rythmée par le jazz d’hier et d’aujourd’hui.
Une comédie musicale de poche déjantée, loufoque et complètement barrée.
Les choix musicaux sont surprenants et audacieux. La mise en scène est superbe et les comédiens sont fabuleux. Ils ont l’air de s’amuser comme des fous et nous transmettent une énergie incroyable. Ils sont à la fois très drôles, tendres et émouvants.
Folle nuit à Paris est l’exemple typique qu’un spectacle à petit budget, avec beaucoup de créativité et de talent, peut donner un moment enivrant et merveilleux.